FOSSE D’ARENBERG :
Stupeur et éboulements

FOSSE D’ARENBERG
Stupeur et éboulements


Sur le site minier de Wallers-Arenberg, Claire rencontre Jean, l’hologramme d’un mineur qui y a travaillé au tout début du vingtième siècle. Il lui propose de descendre «au fond». Elle le suit dans des dédales de galeries, écoutant son récit, quand brusquement, elle a la peur de sa vie.



Le site minier de Wallers-Arenberg est l’un des cinq grands sites de la mémoire du Bassin minier en Hauts-de-France et devenu aujourd’hui Arenberg Creative Mine, lieu dédié à l’image.

Il s’articule autour de la fosse d’Arenberg, ouverte en 1899 par la Compagnie des Mines d’Anzin et mise en exploitation en 1903. Bénéficiant d’un sous-sol riche en charbon maigre et de la proximité avec le pôle sidérurgique de Denain, le site devient l’un des plus productifs de la Compagnie : 218 915 tonnes en 1906, et jusque 452 630 tonnes en 1930.

En 1954, sous l’impulsion des Houillères nationales désormais, un nouveau siège d’exploitation adossé à un lavoir plus performant est créé à Arenberg. Le site devient alors un puissant siège de concentration, doté d’équipements des plus modernes.

Pourtant, les différentes crises économiques liées à l’énergie qui sévissent depuis la seconde guerre mondiale font s’effondrer l’activité. L’exploitation cessera en mars 1989, entrainant la fermeture du site. Au total, près de 32 millions de tonnes de charbon y auront été extraites ; plus de 2000 personnes y auront travaillé, descendant à plus de 600 mètres.

Voué à la destruction à sa fermeture, le site est sauvé par la mobilisation des anciens mineurs et des élus locaux, une mobilisation renforcée par le tournage sur place du film « Germinal » de Claude Berri. Le site sera d’ailleurs classé aux Monuments historiques en 1992. Devenue propriétaire des lieux en 2001, la Communauté d’agglomération de La Porte du Hainaut (CAPH) entreprend différents travaux dès 2004 et lui donne une seconde vie à partir de 2015, en partenariat avec l’Université Polytechnique Hauts-de-France : le site se reconvertit désormais selon deux axes stratégiques : l’image et le patrimoine.

Arenberg Creative Mine

Articulé autour des axes Image et Patrimoine, le site accueille aujourd’hui différentes activités complémentaires : tourisme et tourisme d’affaires, tournages, grands événements (Made in Hainaut, Paris Roubaix, Tour de France…), programmation grand public (avant-premières, journées thématiques…), recherche et formation universitaire autour de l’image, entreprises en développement…

www.arenberg-minecreative.fr

Pour y aller
  • Ligne 110

  • DEUX CENTS ANS APRÈS GERMINAL,
    TOUT A CHANGÉ OU PRESQUE